5 moyens d’économiser quand on voyage en van aux États-Unis

Faire des économies n’était pas nécessaire pendant notre premier voyage à travers les États-Unis, car nous avions conservé une forme de revenus en continuant à travailler en freelance, mais nous souhaitions tout de même économiser afin de prévoir un futur où nous n’aurons pas à travailler soixante heures par semaine pour faire face à l’absence de droits à la retraite.

Voici les cinq techniques les plus simples pour économiser en vanlife aux USA (tout en ne gâchant pas le plaisir). Comme j’ai perdu toutes mes photos de San Diego en faisant tomber mon iPhone dans des toilettes, cela remplacera mon article sur San Diego comme partie de l’itinéraire. 

Cuisiner le plus possible

Cela paraît évident, mais c’est tellement difficile à respecter dans un pays où les fast-food sont légion, encore plus lorsqu’on bouge tout le temps. Notre règle d’or était de cuisiner À MOINS d’avoir une opportunité de tester de la cuisine régionale de qualité. En bref, nous tenions à éviter les divers fast-food américains autant que possible. Une idée reçue indiquant que manger dehors coûte moins cher que cuisiner circule aux USA, c’est évidemment faux car cuisiner une bonne salade composée pour moins de deux ou trois dollars ne relève pas de la science.

Nous avons quand même testé tous les horribles fast-food au moins une fois, plus pour honorer le fait que le fast food fait partie de la culture américaine et représente une experience à faire en tant que couple européen aux États-unis (par exemple, nous n’avions jamais fréquenté Taco Bell en trois ans à New York…) mais aussi quand nous avions besoin de wifi en urgence, ce qu’un fast-food peut fournir. Mais, en général : 20 repas fast food = 1 resto étoile Michelin.

Zapper la douche et utiliser les campings secs. Vraiment.

Je rigole pas, l’idée que vous devez vous doucher tous les jours pour être propre est un concept moderne post révolution industrielle qui a du sens lorsqu’on vit dans une ville (les villes rendent sale et le travail stresse, stress que les douches aident à combattre).  Laisser tomber cette obsession de douche journalière donne accès à tous les campings gérés par le BLM et forêts nationales, ce qui coûte… 0 dollars. Tous les trois ou quatre jours on se “rechargeait” dans un camping avec équipements. Et il m’est arrivé plusieurs fois de me doucher dans une rivière (savon à proscrire !) ce qui est finalement assez libérateur (L’Oregon était un super endroit pour ça).

Conduire doucement et prévenir les pannes de voiture

Conduire à 100 km/h réduit la consommation de 10 % (comparé à 130 km/h).  Sur la durée, ça vaut vraiment le coup… et c’est bon pour l’environnement. On utilise le bloqueur de vitesse. Si ça vous ennuie, le minimum syndical concernant la voiture et la conduite est de prévenir les pannes, en faisant de la prévention et en apprenant quelques gestes simples :

  • Vidanges régulières (tous les 10000  km pour nous)
  • Changer le filtre à air
  • Changer les bougies
  • Vérifier les niveaux de fluide et les garder au dessus de MIN

Certains disent qu’on peut même replacer ses plaquettes de frein soi-même et que ce n’est pas si compliqué. Il y a des pièces plus obscures sur un véhicule, qui causeront une panne un jour ou l’autre et si l’on veut entrer dans les détails de la mécanique, c’est une sujet infini. Un jour, nous avons dû sortir de l’autoroute en Virginie à cause d’une pièce contrôlant l’accélérateur, qui avait lâché. Cela nous a couté $600 avec la dépanneuse. On ne peut pas tout prévenir non plus !

Éviter les grandes villes américaines (ou les visiter en une journée)

Les grandes villes des États-Unis sont généralement un gouffre financier, car il est difficile d’y dormir gratuitement (à moins d’utiliser Wal-mart, mais bonjour la glauquerie…) et le coût des activités intéressantes (musées, restaurants). Même si nous adorons certaines villes comme L.A ou New York, sur la durée, on a réalisé que les endroits les plus intéressants et amusants des États-Unis se trouvent plutôt dans les petits villages et les réserves naturelles.  Lorsque nous devions être dans une grande ville, on a fini par camper le plus près possible et organiser une visite express sur la journée, principalement les quartiers visitables à pied (certains musées peuvent coûter $30 aux USA).

Utiliser les bibliothèques publiques plutôt que les Starbucks

En tant que Française, je trouve le système américain faible en matière de service public et payer des impôts là-bas ressemble vraiment à un gaspillage organisé (les impôts étant assez peu redistribués pour le bien-être de la communauté). Mais il y a une chose où les américains battent tout le monde an matière de service public : les bibliothèques.

Il semble qu’il y en ait toujours une sympa et récente, même dans une petite ville perdue au milieu du désert (par exemple à Pinedale, au Wyoming). Elles ouvrent tard, le dimanche, et ont toujours une super connexion wifi. On peut imprimer gratuitement. Les “country libraries” (bibliothèques financées par le comté) sont les meilleures. Un des grands avantages est qu’elles sont toujours gratuites, par conséquent on s’en servait beaucoup lors de notre grand tour d’un an. Un jour, j’avais besoin d’une salle privée pour une vidéo-conférence, et nous avons pu réserver une salle dans une bibliothèque. Les employés sont souvent vraiment gentils et serviables. En plus, on est pas obligé d’écouter Norah Jones toute la journée et de devoir payé du café hors de prix et mauvais pour la santé. Quand on travaille en voyageant, c’est au moins 10 dollars de plus par jour économisés pour faire des choses vraiment intéressantes.

Mes deux seules photos non perdues de San Diego…


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